Les plates-formes de création de monnaie n'en sont qu'à leurs débuts, donc elles n'ont pas encore d'impact macro-économique. Mais avec Internet, les choses vont beaucoup plus vite et il n'est pas impensable que cette tendance ait de grosses conséquences d'ici deux ans. Concrètement, il y a le transfert d'argent via porte-monnaie électronique qui ne nécessite pas vraiment de compte bancaire. Il n'est pas non plus aberrant d'imaginer pouvoir avoir plusieurs monnaies sur une carte bancaire.
Au final, qu'est-ce que c'est que l'argent ? Des bits d'information dans un serveur quelque part. Le gros des avoirs n'est pas palpable comme les billets. Et la banque en a le monopole. Pourtant il n'y a aucune raison pour que nous continuions à penser de la manière héritée du passé. Et le jour où Google décidera de créer sa propre monnaie, nous aurons l'air fin ! Car si Twitter s'en mêle, je ne vois pas pourquoi Google s'interdirait d'y aller, surtout compte-tenu des turpitudes actuelles des banques. La conjoncture est favorable, bien que le géant ait déjà bien assez pour s'occuper avec l'eBook et ce qui se passe en Chine.
Existe-t-il d'autres monnaies virtuelles ?
Oui. Cela permet de recréer des systèmes d'échange. Et on commence à voir inventées des monnaies déliées. Au Japon par exemple a été créée une monnaie pour l'assistance aux personnes âgées. On gagne des points en s'occupant de personnes âgées proches de soi, points ensuite réutilisables pour que quelqu'un d'autre s'occupe d'un grand-parent éloigné.
0 comments