Par la baie vitrée, toute l'eau du ciel vient s'y écraser, un drapeau s'agite, s'enroule sur lui-même, cherche sa place.
Le bruit de la circulation semble accompagner de son bruit de ressac les agitations du drapeau au gré du vent et de la pluie.
Il y a une petite maison de toutes les couleurs, pour jouer, si petite que les enfants veulent toujours monter sur le toit. Voir...
Les immeubles sont au garde à vous tout autour de l'espace, l'espace fermé, vide, trempé. La cour.
Bientôt, dans quelques minutes, le drapeau ne sera plus seul à aller de ça de là, courses folles incompréhensibles, ballet si désordonné qu'il a l'air réglé au mouvement près. Le drapeau ne sera plus seul à apporter de la couleur, et le bleu et le rouge ne seront que deux couleurs parmi toutes les couleurs.
Je ne sais toujours pas où j'en suis.
2 comments
Le miroir de l'aube said:
Savourer ce "qui" est .
bisous, heureux de te lire.
Anna Mélia said:
qui n'est pas,c'est pour ça qu'on ne sait pas où . Ca va avec, c'est un two in one :-)