La soif de mes orages ne se laisse pas conter
il faudrait dix mille vies plus une encore pour aligner
le sang et la plume
le vaudou et la vague
la peau et ses cent goûts
si tu sens là ce qui se trame
il faut aller chercher plumes dehors
l'encre de nos amarres
en croix de bois et fer
en silences assouvis
en mers de corsages
en échos de mots qui font
des ah et des oh
en volutes d'anciens pas tangués
qui dansent autour des tables à minuit
pour voir s'éparpiller les trésors
des petites filles craintives
pour voir s'éparpiller les cheveux
de nos lits partagés
pour voir s'éparpiller les sourires
effrités aux dents de la raison
A tout prendre
je préfère donner
2 comments
Le miroir de l'aube said:
Anna Mélia replied to :