A ce jour, on nous dit que seuls 36% des Français sont satisfaits de notre PDG.
Résumons :
Au second tour des Présidentielles, si on additionne les abstentions, les bulletins blancs et nuls, seulement 66% des électeurs ont voté pour un des deux finalistes.
Sur ces 66%, Macron a été élu avec 66% des voix (j'arrondis les chiffres). Cela représente donc environ 44% des inscrits. Déjà, je n'appelle pas ça une majorité...
Sur ces 44%, beaucoup d'électeurs de gauche et de la droite traditionnelle ont voté pour lui par défaut, c'est-à-dire contre MLP.
Alors combien ont voté réellement POUR Macron ? 15%, 20% des électeurs?
N'oublions surtout pas les non-inscrits (11 à 12 millions !) mais qui n'en pensent pas moins.
Cela ne représente plus grand monde sur la totalité des Français (et les sondages sont basés sur cette totalité).
64% d'insatisfaits pour l'instant. Ce n'est pas fini !
6 comments
Typo93 said:
Si le Président et son gouvernement représentent 1 Français (majeur) sur 10, ce n'est pas la dictature, évidemment, mais on s'en approche.
Ghislaine replied to Typo93:
Anji. said:
Ghislaine replied to Anji.:
personne n'a été contraint à voter ...
:/
Lolita P. B. said:
Typo93 replied to Lolita P. B.:
Ça fait combien d'années que j'attends un réveil ? Je ne compte plus...
Il y a bien de temps en temps un sursaut et puis plus rien. Où sont donc les "Nuits debout" par exemple ? Quant à ceux qui passent à des actions plus "offensives", ils sont vite classés par les médias (et donc par la majorité des gens) comme fauteurs de troubles, casseurs, etc.
Et puis, ne pas oublier que les déçus viennent d'horizons très différents et ont des opinions toutes aussi différentes. Ils ont cru que c'était "ni droite ni gauche", beau slogan à priori, alors que c'est "droite et gauche" (plus à droite qu'à gauche jusqu'à présent).
Comment s'y retrouver ?
Je pense que la France restera traditionnellement "droite ou gauche", quitte à se radicaliser d'un côté ou de l'autre.
Le jour où un véhicule écrase de pauvres gens est le seul moment où tout le monde est d'accord, il n'y a plus de droite et de gauche. Tous unis ! Comme en 14 ou en 39 !
Finalement, dans un sens, ces événements doivent arranger nos dirigeants (politiques, patronat). "Tu as la chance d'être vivant, que veux-tu de plus ? Rien ? Ah bon, merci, alors laisse-moi faire, je connais mon métier."