Concerto pour violon de Brahms par Hilary Hahn
"Il y a des moments où les femmes sont fleurs ;
On n'a pas de respect pour ces fraîches corolles...
Je suis un papillon qui fuit des choses folles,
Et c'est dans un baiser suprême que je meurs.
Mais il y a parfois de mauvaises rumeurs ;
Je t'ai baisé le bec, oiseau bleu qui t'envoles,
J'ai bouché mon oreille aux funèbres paroles ;
Mais, Muse, j'ai fléchi sous tes regards charmeurs.
Je paie avec mon sang véritable, je paie
Et ne recevrai pas, je le sais, de monnaie,
Et l'on me laissera mourir au pied du mur.
Ayant traversé tout, inondation, flamme,
Je ne me plaindrai pas, délicieuse femme,
Ni du passé, ni du présent, ni du futur !"
Charles Cros
www.youtube.com/watch?v=UFl9xuYP5T8&t=1450s
20 comments
Günter Klaus said:
.........wünsche noch einen schönen Abend,ganz liebe Grüße Güni:))
Dominique 60 said:
Nora Caracci said:
José Manuel Polo said:
William Sutherland said:
Admired in: www.ipernity.com/group/tolerance
Jaap van 't Veen said:
Marie-claire Gallet said:
Pam J said:
vero said:
* ઇઉ * said:
Ulrich John said:
cammino said:
Danielle said:
Eric Desjours said:
Votre paysage tourbillonne, papillonne même pour paraphraser Charles Cros, et nous tourne la tête. Tout comme l'amour !
Ce poème de Cros aurait pu être une lettre de Brahms à "sa chère Clara" qui l'inspira et semble présente en filigrane dans ce magnifique adagio, une pièce tendre et lyrique, et mélancolique tout autant. Elle qui lui inspira ces mots : "Les passions doivent vite s’estomper, ou alors, il faut les chasser", lorsque la mort de Robert l'éloigna de lui inexorablement...
Vous nous offrez un moment profond et beau.
Je souhaite que votre week-end le soit également, ma chère amie.
Maria W. said: