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Architecture extérieure
De robustes arcs-boutants de part et d'autre de la nef semblent amarrer l’église au sol et lui confèrent une allure gothique que dément la structure de l’édifice d'origine romane.

Le chœur est de style bénédictin. Il paraît avoir été édifié vers 1100 et la nef peu après. Le chevet est à pans coupés dans sa partie supérieure encadré par deux absidioles aux bas-côtés du chœur et de deux autres, plus profondes, aux bras du transept.

La façade est dépourvue de tout décor à l’exception de deux couples de lutteurs de facture fruste et de modillons au-dessus du portail. La signification des deux scènes restent à ce jour mystérieuses. Sont-elles païennes, chrétiennes, gallo-romaines, carolingiennes ou mérovingiennes ? Les interprétations ont été diverses : lutte de vignerons, combat de Jacob et de l’Ange, la guérison de Tobie. Ces bas-reliefs pourraient être une représentation du sacrement de réconciliation. En effet, l'inscription latine sculptée sur chaque bas-relief Froto ardus signifie : plus l’affrontement est fort…

Sur le mur extérieur de la nef, au sud, des morceaux de sarcophages, une stèle gallo-romaine, une invocation aux divins empereurs romains ont été réutilisés pour la construction de la nef.

Le clocher, carré, avec ses baies géminées, abrite quatre cloches : la Sylvaine qui date du début du xive siècle, la Gasparde qui a été fondue en 1666 pour la chapelle Saint-Clair, la Marie-Françoise fondue en 1714 pour l’église d’Allichamps à Bruère et enfin la Joséphine-Marie qui date de 1844.

La croix pattée qui se voit à l’apex de l’abside, provient de l’ancienne église Saint-Sauveur de Bruère.
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