Varanasi (Inde) - Cet escalier qui mène au Gange est sous le crématorium secondaire de la ville sainte où il est de bon -pour un hindou- de se faire incinérer. Il a été construit il y a presque deux décennies pour préserver les ressources en bois du pays. Peine perdue, ce crématorium est rarement utilisé. La tradition à la vie dure et tout hindou qui se fait incinérer sur les rives du fleuve doit l'être sur un bûcher constitué de bois. Un point c'est tout !
Alors on allume les buchers aux abords de l'incinérateur. Derrière moi il y a un corps qui brûle. A côté de ces crémations artisanale, on peut tout faire. Sauf photographier le corps qui se consumme.Ou si on est prêt à débourser plusieurs centaines d'euros.
La fourniture du bois fait la fortune des dalits. Des indiens qui n'appartiennent à aucune caste. Ce sont des impurs qui se chargent de toutes les sales besognes, comme ramasser les ordures ou s'occuper des morts. Ce business de la mort est très lucratif pour la communauté des hors castes. C'est elle qui fournit le bois vendu au poids aux familles des défunts. C'est la revanche des Dalits.
- Sur cette photo en haut de l'escalier si vous agrandissez la photo vous apercevrez un dalit qui transporte du bois. Vous pouvez également cliquer sur ce lien
www.ipernity.com/doc/1922040/47478076/in/album/1202458
14 comments
Annaig56 said:
Madeleine Defawes said:
Bon dimanche. Amitiés
Typo93 said:
;o)))))))))))
vero said:
kiiti said:
My country has treated the financial industry this way in the past.
We are a Buddhist country in case you were wondering...
Jean-luc Drouin replied to kiiti:
Annemarie said:
Have a serene week:)
Wierd Folkersma said:
José Manuel Polo said:
Christel Ehretsmann said:
et une très belle image qui va de l'ombre à la lumière !
Julien Rappaport said:
Jean-luc Drouin replied to Julien Rappaport:
Petite précision il faut 300 kilos de ce bois mort pour incinérer un corps. Certaines familles n'ont les moyens que d'acheter 100 kilos, mais le corps est balancé dans le Gange consumé au tiers.
Julien Rappaport replied to Jean-luc Drouin:
Jean Paul Capdeville said: