Comme je suis partisan du moindre effort, la légende ci-dessous accompagnait déjà une photo issue de la même série que vous pouvez voir en cliquant sur ce lien :
www.ipernity.com/doc/1922040/49307410/in/album/1229956
Cambodge - Kampot, ville située au Sud du pays est fréquentée par tous les «routards» de la planète, attirés par la quiétude du lieu.
Cette photo a été prise alors que je suivais le fleuve après avoir fait des photos dans les salines. Si Kampot est la capitale mondiale du poivre, son sel est également réputé.
Je cherchais un endroit pour photographier les bateaux qui remontaient le chenal, en cette fin de journée.
Je me suis retrouvé par hasard dans un minuscule village musulman dont les maisons pour l’essentiel, étaient faites de tôles ondulées. Ce n’était pas un bidonville officiellement, mais ça lui ressemblait.
J’ai été accueilli chaleureusement, comme toujours au Cambodge. J’ai pu photographier les habitants qui se prêtaient avec gentillesse à l’exercice. Au bout du « village », je me suis enfin retrouvé sur la berge du fleuve.
L’odeur était insoutenable. Mais c’est comme tout, au bout d’un moment, on s’habitue. De toute façon, je voulais rejoindre les enfants qui jouaient sur un ponton où plusieurs bateaux étaient amarrés. Pas question de renoncer avec cette magnifique lumière.
Après avoir involontairement marché sur plusieurs rats noyés et gorgés d’eau, j’ai pu faire cette photo, qui, depuis, a été intégrée dans une série sur "les enfants du fleuve".
A voir cette image, on pourrait croire que l’endroit est un petit paradis. N’en croyez rien. Les conditions de vie sont très précaires. Je ne le répéterai jamais assez : ne vous fiez jamais aux apparences. Mais ces trous perdus ey insalubres, c’est plus fort que moi, je les aime bien. Même si je dois photographier avec un foulard sur la bouche et le nez en raison de l’odeur de pourriture ambiante. Malgré une lumière magnifique, comment ces pauvres gens peuvent-ils vivre en un tel lieu ?
22 comments
Madeleine Defawes said:
Je crois que les habitants ne sentent plus les mauvaises odeurs, comme nous qui vivons dans des villes polluées, nous ne sentons la différence que lorsqu'on revient d'un long séjour à la campagne.
Bonne journée. Amitiés
©UdoSm said:
Dominique 60 said:
Malik Raoulda said:
Marie-claire Gallet said:
Pam J said:
William Sutherland said:
Admired in:
www.ipernity.com/group/tolerance
Annaig56 said:
Proxar said:
Nautilus said:
Jean-luc Drouin said:
Julien Rappaport said:
Luis Soares said:
J.Garcia said:
Il est presque impossible d'associer cette belle image au texte
Un grand merci, Jean-luc
tiabunna said: