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Petit-déjeuner en plein air

Sen-Monorom - La principale ville de la province du Mondulkiri n'a rien d'une mégapole. Tout au plus une bourgade de moins de 10.000 âmes. Un lieu de transit pour ceux qui vont vers la frontière vietnamienne, ou qui en reviennent.

Au mieux quelques touristes férus de nature viennent ici pour visiter les camps des éléphants dans les zones sauvages habitées par les minorités ethniques.

En effet, dans cette vaste région forestière, quelques Organisations non gouvernementales (ONG) tentent de sauver les vieux éléphants en leur offrant une retraite bien méritée.

Mais ne vous attendez pas à faire une balade à dos d'éléphants. ici, on pratique un tourisme responsable et respectueux des animaux. Groupes réduits à cinq ou six personnes pour marcher dans la forêt aux côtés des pachydermes retraités.

- Voir l'article consacré à ce sujet : www.ipernity.com/blog/1922040/4722240

Cette photo a été prise en pleine rue à Sen-Monorom, un peu avant 9h30. Je n'ai jamais su si cet homme attablé sur le bord de la route devant un verre de café, était un client ou le patron de la gargote. Le fait qu'il tienne un chiffon à la main me fait pencher pour la seconde hypothèse.
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21 comments

Julien Rappaport said:

Bras écartés en appui et le sourire aux lèvres , la journée commence bien pour lui . *********
3 years ago ( translate )

Madeleine Defawes said:

Superbe portrait de la "faune locale" :-)
ça me fait toujours mal au cœur quand je lis des articles sur le martyre qu'endurent les animaux par la faute de l'homme, mais tu as raison de le dénoncer.
A force de pratiquer la déforestation, on finira par manquer d'oxygène !
Amitiés de Liège sous la canicule, une autre conséquence de l'inconscience humaine.
3 years ago ( translate )

©UdoSm said:

I would also think he is the owner, because that is what the keychain that lies in front of him speaks for...
3 years ago

Marie-claire Gallet said:

A mon avis, c'est le patron, je ne vois pas un client passer le chiffon, quoique !!!! J'aime son regard amusé devant l'objectif !!!!
3 years ago ( translate )

William Sutherland said:

Awesome shot! Stay well!

Admired in:
www.ipernity.com/group/tolerance
3 years ago

J.Garcia said:

Il fait face à la caméra avec un naturel total
Beau portrait et cadrage
Le texte est aussi très intéressant
J'ai lu ton article. J'apprécie votre attitude et je suis entièrement d'accord, Jean-Louc
3 years ago ( translate )

Love Song said:

Very nice portrait * _* J*****************************************
3 years ago ( translate )

Annaig56 said:

très beau portrait et très nature ce monsieur beaucoup de choses à regarder ,, et le fond sombre est superbe pour ce portrait,
3 years ago ( translate )

Fred Fouarge said:

die heeft ook al een doek voor de zweet
3 years ago ( translate )

Jean-luc Drouin replied to Fred Fouarge:

Oui, finalement je n'avais pas pensé que le chiffon pouvait lui servir à s'éponger... Le visage et la table. Je l'ai déjà vu en Inde notamment. J'avais renversé de l'eau sur la table, le serveur est venu essuyer avec un chiffon douteux, puis l'a mis sur sa tête pour profiter de l'humidité... Avant d'aller essuyer une autre table.
3 years ago ( translate )

Citoyen du Monde said:

Bravo Jean-Luc pour ces reportages instructifs par les textes et esthétiques par les photos... Chapeau bas pour tous ces superbes portraits qui sont tellement difficiles à capter...
3 years ago ( translate )

Boro said:

Superbe **********
3 years ago ( translate )

Au Cœur... diagonalh… said:

Superbe

on pourrait l'entendre penser quelque chose comme "ici on maîtrise la situation !"

toujours aussi instructif tes reportages ça se laisse lire (et contempler) comme du petit lait !
3 years ago ( translate )

Nautilus said:

encore un qui a passé sa jeunesse du temps des Khmers rouges.....Rien n' en filtre dans ta photo , mais quelles sont les horreurs que peuvent bien garder sa mémoire...?
3 years ago ( translate )

Jean-luc Drouin said:

Hormis quelques rares musées, on n'évoque peu cette période chez les cambodgiens. Quand un étranger l'évoque, ils esquivent la question avec un sourire et quelques phrases évasives.

En privé, on arrive à comprendre pourquoi. Tout cambodgien a dans sa famille ou dans ses proches quelqu'un qui a été khmer rouge. Des cultivateurs enrôlés de force pour la plupart.

Un cambodgien né en France, mais revenu travailler au pays de ses ancêtres m'a fait en substance cette comparaison : si au moment de l'épuration en France on avait dû flinguer tous les collaborateurs, plus de la moitié de la population y passait (sic).
On peut également faire la même comparaison avec le Rwanda, où tortionnaires et victimes doivent vivre ensemble au nom de la réconciliation nationale. Je reconnais que c'est une vaste question à laquelle on ne répondra pas ici.
3 years ago ( translate )