Sen-Monorom - La principale ville de la province du Mondulkiri n'a rien d'une mégapole. Tout au plus une bourgade de moins de 10.000 âmes. Un lieu de transit pour ceux qui vont vers la frontière vietnamienne, ou qui en reviennent.
Au mieux quelques touristes férus de nature viennent ici pour visiter les camps des éléphants dans les zones sauvages habitées par les minorités ethniques.
En effet, dans cette vaste région forestière, quelques Organisations non gouvernementales (ONG) tentent de sauver les vieux éléphants en leur offrant une retraite bien méritée.
Mais ne vous attendez pas à faire une balade à dos d'éléphants. ici, on pratique un tourisme responsable et respectueux des animaux. Groupes réduits à cinq ou six personnes pour marcher dans la forêt aux côtés des pachydermes retraités.
- Voir l'article consacré à ce sujet :
www.ipernity.com/blog/1922040/4722240
Cette photo a été prise en pleine rue à Sen-Monorom, un peu avant 9h30. Je n'ai jamais su si cet homme attablé sur le bord de la route devant un verre de café, était un client ou le patron de la gargote. Le fait qu'il tienne un chiffon à la main me fait pencher pour la seconde hypothèse.
21 comments
Julien Rappaport said:
Madeleine Defawes said:
ça me fait toujours mal au cœur quand je lis des articles sur le martyre qu'endurent les animaux par la faute de l'homme, mais tu as raison de le dénoncer.
A force de pratiquer la déforestation, on finira par manquer d'oxygène !
Amitiés de Liège sous la canicule, une autre conséquence de l'inconscience humaine.
©UdoSm said:
Marie-claire Gallet said:
William Sutherland said:
Admired in:
www.ipernity.com/group/tolerance
J.Garcia said:
Beau portrait et cadrage
Le texte est aussi très intéressant
J'ai lu ton article. J'apprécie votre attitude et je suis entièrement d'accord, Jean-Louc
Love Song said:
Annaig56 said:
Fred Fouarge said:
Jean-luc Drouin replied to Fred Fouarge:
Citoyen du Monde said:
Boro said:
Au Cœur... diagonalh… said:
on pourrait l'entendre penser quelque chose comme "ici on maîtrise la situation !"
toujours aussi instructif tes reportages ça se laisse lire (et contempler) comme du petit lait !
Nautilus said:
Jean-luc Drouin said:
En privé, on arrive à comprendre pourquoi. Tout cambodgien a dans sa famille ou dans ses proches quelqu'un qui a été khmer rouge. Des cultivateurs enrôlés de force pour la plupart.
Un cambodgien né en France, mais revenu travailler au pays de ses ancêtres m'a fait en substance cette comparaison : si au moment de l'épuration en France on avait dû flinguer tous les collaborateurs, plus de la moitié de la population y passait (sic).
On peut également faire la même comparaison avec le Rwanda, où tortionnaires et victimes doivent vivre ensemble au nom de la réconciliation nationale. Je reconnais que c'est une vaste question à laquelle on ne répondra pas ici.