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J'aime je te l'avoue
J'aime je te l'avoue



J'aime tes jambes
Aussi longues que le cri d'un aveugle
Croyant prendre le train à la gare
Et s'égare
Dans un tunnel et s'éprend
D'une machine à vingt mètres de lui
Qui rugit ronfle roule
Amoureusement
Il la prend... en pleine poitrine
Fer contre chair


J' aime tes seins
Qui coulent sur mes reins
Comme un matin de printemps
Quand les ours polaires
S'enroulent dans la Voie Lactée
Quand les squelettes tout juste moribonds
De notre enfance
Ressurgissent des tombeaux de nos aïeux
Parsemés de fleurs à la boutonnière


J' aime tes épaules blanches hermines
D'où s'évaporent par lames
Les toisons des chevaliers
Morts par le feu
A l'ombre bleu du fer des lances

J'aime je te l'avoue
Tes fesses dorées autant que des boucliers
Le soir d'une bataille
Quand le soleil avant son coucher
Vient danser avec le bronze l'écume
Et fait pleurer les sonnaillles


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texteFico (federicoG)2012