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Ciao Bella
Dans mon langage, les oeillets du poète (laissés au dernier aticle) sont un signe d'au-revoir...


On repousse souvent l'échéance, parce qu'on est bien, parce qu'il y a l'habitude, parce qu'on ne sait pas ce qui viendra après. Et pourtant, un jour, il faut bien se rendre à l'évidence et lui abandonner toutes nos armes en carton-pâte : le temps est venu. Il est même passé et on s'efforcera de lui courir après, comme toujours.

Bref, sans atteindre le ridicule d'un Giscard ou la poésie d'un Gainsbarre, je vous dis au-revoir. Point d'explication, juste des remerciements pour ces années passées ici, pour vos visites, vos commentaires et vos propres contributions que je n'ai ni assez commentées, ni assez visitées de mon côté.

J'ai pris beaucoup de plaisir sur vos espaces et sur mon blog à me rêver en chat poète en votre compagnie. Bien sûr, je ne suis pas poète et vous vous en êtes aperçus mais de toute façon, la poésie est ailleurs. Elle est dans la façon de voir et de sentir les choses. Les plus talentueux sont ensuite capables de retranscrire cela dans leurs mots, leurs musiques, leurs images. Je les admire pour cela. Mais ne pas savoir le faire n'empêche pas d'avoir de la poésie plein la tête =)

Je ne ferme pas ce blog. Je vais le laisser partir et dériver sur ces mers numériques. Ce n'est pas le premier que j'abandonne ainsi. Et j'aime parfois à imaginer ces petits bouts de moi flottant comme des bouteilles perdues quelque part au milieu de ces serveurs gigantesques et anonymes.
L'immortalité sera bientôt à notre portée.

J'en ouvrirai probablement un autre. Différent. Ailleurs. Alors si le hasard facétieux le veut, peut-être nous recroiserons-nous =)

Dernière chose, je n'ai pas fait preuve sur ce blog tout noir de beaucoup d'humour, c'est vrai. Alors je vous quitte sur une petite blague universelle et archi-connue mais qui me fait toujours sourire (et qui reste malgré tout dans le ton de cette page).



Un homme se présente un jour devant un grand sage.
- Maître, je n'en peux plus. J'ai décidé de mettre fin à ma vie.
Le sage le regarde longuement et lui dit sereinement :
- Ce n'est pas une solution
Surpris de cette assurance, l'homme répond alors :
- Oui Maître, vous avez raison, je vais réfléchir encore.

Le lendemain, le même homme revient devant le sage
- Maître, j'ai bien réfléchi. J'ai décidé de continuer à vivre.
Comme la veille, le sage le regarde et lui répond de la même manière :
- Ce n'est pas une solution
Complètement perdu, l'homme s'écrie :
- Mais Maître, vous m'avez dit hier l'inverse, que le suicide n'était pas la solution non plus !?
Le sage lui répond alors calmement :
- Ai-je dit qu'il y avait une solution ?

2 comments

Blacksad replied to :

Merci.
De même =)
11 years ago ( translate )

Blacksad replied to :

Tu as raison, c'est important. Mais les amis virtuels sont éphémères par nature. Comme les amis réels me diras-tu, mais on ne va pas lancer un débat.

Et bien disons, que je reviendrai mettre l'adresse de mon futur nouveau blog ici =)
11 years ago ( translate )