l'année passée a été fortement marquée par une certaine fébrilité féministe.
Nul n'a pu ignorer la féminisation à outrance (des noms) de professions qui n'avaient pas le bon goût d'afficher un "e" final .
Si "ministre" a été protégé, de même que "arbitre" ou "artiste" on a vu fleurir quelques monstruosités telles que "auteure" poussant même au rire lorsque "entraineure" a été préférée à une version existante au sens fort différent de son masculin apparent.

Dans la série des féminisations la palme revient sans doute à "Féminicide".
L'activiste qui l'a inventé sous le coup d'une émotion aussi violente que compréhensible, a juste oublié un petit détail :
dans "homicide" la racine latine "homo" signifie "humain" , l'homme (mâle) se disant "vir" (qui a donné viril, virilité....)*



Il a été question, au nom de Sainte Parité et de Sainte Egalité, de supprimer les petits pictos des toilettes publiques.
Il a vite été remarqué que si le temps d'attente moyen est de 1 mn côté hommes, il est au moins 10 fois plus élevé côté femmes.
Si la plupart des grands combats de la Ligue nous laissent indifférents, celui-ci serait une atteinte insupportable à nos derniers privilèges.
J'ai donc fait partie de ceux qui ont signé la pétition s'élevant contre cette idée saugrenue : NON aux TOILETTES PUBLIQUES MIXTES !